Chers collègues,
Certaines conversations
échangées ces jours-ci à propos de l'Idex Université Sorbonne Paris Cité,
laissent entendre que les choses ne seraient pas fixées, et qu'il serait encore
possible de négocier la position de l'Inalco.
Il est certes exact que
toutes les choses ne sont pas fixées – en réalité de nombreux points ne
sont pas traités –, mais il est inexact que le cœur du dispositif, surtout en
ce qu'il intéresse l'existence même de l'Inalco, puisse être négocié.
Il n'en est rien, et ce
pour les raisons suivantes :
1/ Si, comme l'a dit le
président Legrand, le projet Idex n'est pas "contractuel" au sens
juridique du terme, il ne nous engage pas moins. Ainsi, ce projet est accepté
en fonction de la définition d'un périmètre d'excellence qui ne contient, que
certaines équipes et personnalités en fonction de critères précis inclus au
dossier, et le règlement de l'Idex n’autorise pas (c'est bien normal au
demeurant) de modification après acceptation du dossier par le jury.
Dès lors, toute idée
selon laquelle il serait possible de négocier l'entrée de l'Inalco ou de
certaines de ses composantes ne tient pas.
2/ Elle tient d'autant
moins que le projet Idex est assorti d'une lettre d'engagement, lettre à
laquelle nous avons fait référence dans le courrier envoyé le 7 mars 2012 au
président Legrand. Cette lettre, dont la communauté universitaire doit avoir
connaissance au plus vite, spécifie un volume du budget de fonctionnement de
l'Inalco, et les personnels mis à disposition de l'Idex. Or, toute modification
de la part prise par l'Inalco dans le périmètre d'excellence invaliderait
ladite lettre ; l'économie du projet adopté en serait modifiée, de telle sorte
qu'on reviendrait à l'hypothèse interdite par le règlement mentionné au point
1.
Ainsi, à ce stade de la
procédure, l'idée d'une négociation possible de la position de l’Inalco ou de
certaines de ses composantes ne tient pas compte du règlement de l'Idex et des
recommandations pour soumission (deux documents officiels de l'ANR). Elle ne répond
ni à la question de l’information dûe aux personnels et aux conseils
ni à celle portant sur l’avenir de l’établissement dans l’exercice
de ses missions.
Très cordialement
Anne Bayard-Sakai
Etienne Boisserie
Jean-Charles Hilaire
Emmanuel Lozerand
Marie Vrinat-Nikolov
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